Depuis quel âge joues tu aux boules...
Depuis l'âge de 10 ans, cité Bellevue avec des copains du coin. Ensuite j'ai signé une licence au club Boules Signoret puis dans d'autres clubs successifs jusqu'à Saint Barnabé aujourd'hui.
Que fais-tu dans la vie...
Je travaille depuis 40 ans dans la même entreprise UNICIL qui développe l'accès au logement sur Marseille.
Es-tu déjà allé aux championnats de France... (rires)
Je me suis qualifié 19 fois à pétanque et 2 fois au Provençal avec pour meilleur résultat une demi-finale à Angoulême. J'ai gagné beaucoup de Nationaux et surtout l'International d'Ajaccio en 86 devant Passo-Ferre-Albertini, un moment historique... J'ai eu le plaisir de jouer avec des personnes de légende comme PISAPIA, MASCON, ADAM, BALDO, beaucoup d'autres bien sûr et notamment mon ami Eric BARTOLI pendant 15 ans.
La Marseillaise et ses 3 finales perdues...
C'est toujours douloureux pour un sportif de perdre en finale évidemment... En tant que Marseillais pure souche j'aimerai gagner ce prestigieux concours car c'est le graal pour tout pétanqueur, surtout de Marseille.
Voilà plus de 40 ans que le comité des Bouches du Rhône est dépourvu de titres de champion de France...
Nous avons ici de très bons joueurs mais un des problèmes est le manque de cohésion au sein de l'équipe et dès qu'elle perd elle se défait aussitôt. Pour avoir une triplette forte il faut pratiquer pendant de longues années et toujours s'inspirer des meilleurs!!!
Tes projets pour demain...
Si possible rester au club de Saint Barnabé et faire venir Manuel Viola de telle façon qu'on puisse faire des qualifications ensemble. Il faudra que je m'entretienne avec le Président pour qu'il nous aide un peu, notamment lors de nos déplacements surtout si l'on représente le club à haut-niveau.
Dans ta carrière de bouliste as-tu rencontré des "phénomènes".../*
Oui beaucoup surtout avec cette jeune génération qui bénéficie de nos jours de meilleures conditions mais je dois avouer que Baldo Santiago reste l'un des plus impressionnants.
Pour ponctuer cet entretien Aimé, que rajouterais-tu ?...
Comment ne pas remercier Sylvie ma formidable épouse qui me permet de pratiquer mon sport favori que l'on sait pourtant tous très contraignant.
Au terme de cet entretien, merci Aimé pour ta disponibilité et sympathie dont je peux témoigner avec force qu'elle est grandement partagée par nombre de nos amis boulistes.
*i=Samuel